L’humain au cœur du soin

L’autre comme soi, l’autre comme soin

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L'humain au cœur du soin

Découvrez notre démarche, nos conférences et webinaires, nos ateliers d’échanges, nos projets de recherche.

Nos actualités
Nos actions

L’humain au cœur du soin est une association loi 1901. Elle a pour objet de défendre et promouvoir la place de l’humain dans le soin, dans les organisations de soins et dans la société.

Siège de l’association :
Hôpital Saint-Louis
1 avenue Claude Vellefaux, 75010 Paris

Que veut dire :
« L’HumAin au cœur du soin » ?

Notre vision

Aujourd’hui, une approche globale, intégrative et multidimensionnelle de la médecine est devenue indispensable pour faire face à un système de soins dominé par une médecine hyperspécialisée et compartimentée en modules.

Par notre expérience vécue au cœur des PASS (Permanence d’Accès aux Soins de Santé) auprès de patients démunis, en situation de grande précarité et notamment de migrants, notre vision a changé.

Soigner, c’est d’abord habiter les situations, fonder et préserver les relations entre les professionnels et les patients, et incorporer dans notre pratique du soin cette dimension humaine faite d’empathie, de réflexion, de sagesse et d’intelligence pratiques, d’intelligence collective, émotionnelle et relationnelle.

Cette vision décloisonnée nous permet de donner la pleine mesure de nos capacités, de nos connaissances et de notre expérience. Elle est un facteur d’épanouissement au travail, elle renforce notre quête de sens et d’engagement.

Nos actualités

NOS FILS ROUGES

L’épilepsie dans « L’Idiot » de Dostoïevski

Une étude du cas Mychkine du point de vue littéraire, clinique et expérientiel

Dans L’Idiot (1868–1869), Dostoïevski fait de l’épilepsie du prince Mychkine un principe structurant de la construction romanesque. La maladie y est décrite à travers une succession d’états identifiables — phases pré-ictales, crise et périodes post-ictales — associant auras sensorielles et émotionnelles, altérations attentionnelles et fluctuations affectives. Mychkine évoque ainsi ces instants précédant la crise où « La vie lui apparaissait dans toute sa plénitude ». Cette étude propose une lecture articulant analyse littéraire et approche clinique du vécu épileptique, afin d’interroger les rapports entre conscience, vulnérabilité psychique et perception du réel.

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  • Publié le 15 décembre 2025

PARTAGE DE LECTURES

La naissance des soins palliatifs en France

Une enquête historiographique

Entre 1970 et 1990, une poignée de soignants militants a bousculé le tabou de la mort à l’hôpital. Face aux résistances du corps médical et aux pressions pro-euthanasie, ils ont inventé les soins palliatifs : contrôle de la douleur par la morphine, alliance soignant-patient, refus du paternalisme. Le mémoire de Zélie Harscouet retrace les débats passionnés, les clivages de genre et de classe, l’influence anglo-saxonne, et les premières victoires d’un mouvement porté par des infirmières et des médecins contestataires. Une histoire qui éclaire nos débats actuels sur la fin de vie. Un article de Denis Mechali au départ du mémoire de Master 2 présenté en septembre 2025 à l’EHESS par Zélie Harscouet.

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  • Publié le 6 décembre 2025

Améliorer le vécu de l'accouchement

Le projet Gaïa

Nous savons combien la salle de naissance peut être exigeante : rythme soutenu, situations imprévues, décisions vitales…

« La mère et l’enfant sont en bonne santé. » Voilà comment on juge, la plupart du temps, la réussite d’un accouchement. Mais que dire de la femme qui, malgré ce « succès », garde un souvenir douloureux ? En Occident, jusqu’à 40 % des femmes vivent mal leur accouchement. Pas à cause d’un échec médical, mais parce qu’elles n’ont pas été écoutées, respectées ou accompagnées comme des personnes à part entière. 
Le projet Gaïa vise à transformer durablement le vécu de l’accouchement en réduisant de manière significative les expériences négatives ou traumatiques et leurs conséquences psychiques graves (dépression post-partum, ESPT, suicide – première cause de mortalité maternelle).

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  • Publié le 27 novembre 2025 - Renaud Vidal
  • Photo : Delphine Aremza, Collectif Carmin

NOS FILS ROUGES

« Pour une médecine humaine » de Gérard Reach

Une recension enrichie, À partir de la conférence « Médecine et Philosophie » donnée à l’IPC le 9 novembre 2025

Pour une médecine humaine est un livre rare, appelé à faire date. À l’IPC, la conférence de son auteur, Gérard Reach, l’a rappelé avec force : l’humanité n’est pas un supplément dans le soin, mais ce qui permet à la médecine de rester la médecine, et non une industrie du vivant. Ce livre, il faut le lire, le corner, le prêter, en discuter : pour que la technicité n’étouffe pas les voix, que preuves et récits coexistent, et que soignants et soignés continuent de se voir comme des personnes. Tant qu’il circulera, une braise demeurera, fragile certes mais tenace : celle d’un soin où la technique s’incline devant la personne… Une recension de Francis Jubert.

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  • Publié le 24 novembre 2025

BILLET DE SORTIE

Les Frottements du cœur

Katia Ghanty au théâtre des Gémeaux Parisiens

Dans Les frottements du cœur, Katia Ghanty raconte l’instant où la vie bascule : une maladie fulgurante, l’hôpital, la réanimation, le corps qui ne répond plus. Seule en scène, elle fait sentir la peur, la solitude, mais aussi ces gestes infimes qui vous tirent du côté des vivants : un shampoing offert, une main posée, un regard. La pièce ne cherche pas à expliquer. Elle nous invite simplement à ressentir. On en ressort touché, plus attentif à ce qui relie, à ce qui fait vivre, à ce qui soigne vraiment.
Un billet de Denis Mechali.

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  • Publié le 31 octobre 2025

NOS FILS ROUGES

« Le Nègre du Narcisse » de Joseph Conrad

La clinique de l'attention au risque de l’imposture

Nos fils rouges proposent des compléments d’information ainsi que des réflexions. Ils vous permettront de mieux comprendre et d’explorer les thèmes que nous partageons lors de nos ateliers de lecture.

Et si la douleur n’était pas toujours ce qu’elle semble être ? Dans Le Nègre du Narcisse, Joseph Conrad met en scène James Wait, un marin noir dont la maladie divise l’équipage : réalité ou imposture ? Ce récit fascinant interroge notre rapport à la souffrance, à l’écoute du patient et aux limites de la médecine face à la complexité humaine. Une réflexion précieuse pour la médecine psychosomatique et l’écoute clinique. Un nouveau fil rouge de Francis Jubert.

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  • Publié le 20 septembre 2025

NOS OBJECTIFS

1

Valoriser l’humain dans les relations de soin, dans les relations entre professionnels et dans les organisations de soin.

2

Montrer le lien entre le « prendre soin » dans la relation de soin, le « prendre soin » des relations de travail, le « prendre soin » de l’institution et le « prendre soin » de la collectivité.

3

Partager et promouvoir les pratiques et travaux de recherche qui s’inscrivent dans une médecine de l’existence, plutôt que du fonctionnement.

4

Mettre en place des formations à partir d’exemples concrets, procurer de la confiance pour permettre à chacun·e de révéler la pleine mesure de ses capacités.

Nous connaître

L’Humain au Coeur du Soin réunit des soignants, des chercheurs issus de diverses disciplines et des patients. L’association est ouverte à toutes les personnes désireuses de renouer avec une approche plus globale du soin.

En savoir plus

Nos adhérent·e·s s'expriment sur l'humain au cœur du soin

« Avoir du temps pour chaque patient, l’écouter, expliquer, éduquer, soigner. »
« L’empathie, l’écoute, la compétence, l’accompagnement, l’innovation, l’équité, le respect, la dignité »
« Prendre l’humain dans toutes ses dimensions culturelles dans le respect des valeurs universelles. Et se dire que les progrès de la médecine ne sont pas que pour faire des bénéfices. »
« Être simplement à sa place de soignant, présent pour le patient, sans condescendance ni compassion déplacée, mettant le patient au cœur de ses soins dans son contexte personnel. »
« C’est un lieu de partage et de convivialité où règne une ambiance saine, où chacun peut mettre à disposition ses compétences afin d’aboutir aux solutions les meilleures pour le patient. »
« L’humain au cœur du soin, Parce que soigner, Soigner n’est pas que la guérison d’une maladie, Soigner c’est prendre soin, C’est songer à l’autre, Qui songe à nous, Et la guérison se fait, d’un humain à un autre, médecin et patient. »
« La réflexion autour de “L’Humain au Cœur du Soin” est de donner une place plus honnête à la compassion et la compréhension de l’autre derrière un soin, car chaque être humain est unique et a des besoins différents autant sur le plan psychologique que physiologique. »
« Ne plus considérer les patients comme des machines, ne plus considérer les soignants comme des techniciens. »
« Quelques mots peuvent nous guérir. Faire passer des larmes au sourire… Une attention soulage nos peines. Quel bienfait la chaleur humaine La force d’un mot, le bien d’un lien L’autre comme soi, l’autre comme soin »
« Il n’y a rien de mieux que les paroles pour nous soulager, les regards pour nous rassurer, ou bien même une simple écoute. Un simple mot parfois suffit pour calmer la douleur, calmer le feu d’une mauvaise nouvelle, l’annonce d’une maladie grave, ou bien même d’un décès. »
« À regarder les soignants s’adresser aux patients, il semblerait qu’un sourire, une minute d’écoute, une simple considération suffisent à libérer la parole et la confiance. »
« Bénéficier d’une réelle considération dans un hôpital, en tant qu’assistante sociale, participe à l’amélioration de la qualité de vie au travail. Et la qualité de vie au travail permet un meilleur suivi du patient. La qualité des soins est bien sûr améliorée par cette atmosphère positive. »
« La médecine ce n’est pas seulement détecter les maladies et administrer des traitements, c’est aussi le contact avec le patient, le rassurer, le prendre en charge et je suis persuadée que si c’est bien fait, la moitié de la guérison est faite. »
« Considérer l’autre dans sa globalité avec son histoire, sa maladie, son passé et son projet. Le placer sur un pied d’égalité. Soigner l’humain par l’humain, en considérant ces patients aux histoires fracassées, comme tous les autres patients de l’hôpital. Pour ne plus leur laisser penser qu’ils sont différents. »
« La satisfaction liée à la qualité des soins apportés se lit souvent dans les yeux des patients, ce qui nous incite à continuer encore, et à tenter de faire évoluer les choses de manière positive. »

Nos GOODIES

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Dernière mise à jour : 3/12/2025

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